Dans la branche Syntec, des mesures spécifiques ont été mises en place pour les femmes confrontées à une interruption spontanée de grossesse avant vingt-deux semaines d’aménorrhée. Ces mesures visent à offrir un soutien et une flexibilité aux salariées concernées.
Voici un aperçu des dispositions clés :
Congé exceptionnel de deux jours : Lorsqu’une femme vit une fausse couche, elle a le droit de bénéficier d’une autorisation d’absence exceptionnelle de deux jours. Il est important de noter que ces jours ne sont pas déduits des congés payés habituels et n’entraînent aucune diminution de salaire.
Possibilité de combiner avec un arrêt de travail pour maladie : Cette absence peut être combinée avec un arrêt de travail pour maladie, le cas échéant, prescrit par un médecin.
Certificat médical requis : Pour bénéficier de ces dispositions, la salariée doit fournir un certificat médical dans les quinze jours suivant l’interruption spontanée de grossesse.
Prise en compte du conjoint ou partenaire : Le conjoint de la mère, la personne liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle, et qui est également salarié d’une entreprise relevant de la branche Syntec, peut bénéficier de ce congé dans les mêmes conditions.